À l’issue de mon enquête sur la rue Émile Augier, qui est actuellement en travaux au niveau de ses sols et de ses canalisations, j’ai décidé de réaliser ces trois affiches afin de rendre plus ou moins l’invisible visible.

Tension entre les différents éléments graphiques, ces derniers cherchent leur place dans l’espace que leur donne l’affiche à l’image des souterrains qui tentent de se freiner une existence visible auprès des individus et des battisses extérieures. Ici, un vocabulaire graphique relatif au chantier et aux travaux a été dressé, traité et exploité graphiquement. Malgré une fragmentation des éléments évidentes, ceux-ci cohabitent et forment une harmonie dans le chaos total que dénote formellement l’affiche. Elles signent ainsi une forme de revendication.